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 [Kpop/BAP] That's it

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SekaiNoYume

SekaiNoYume

Messages : 84
Date d'inscription : 11/04/2015
Age : 25

[Kpop/BAP] That's it Empty
MessageSujet: [Kpop/BAP] That's it   [Kpop/BAP] That's it EmptyJeu 16 Avr - 0:13

Bon, Jafas m'a convaincue, donc je poste un de mes os. Celui-ci est spécial, car c'est une requête qu'on m'a faîte, so no yaoi. sad
Mais je me suis donné à fond et, il parait, mon style d'écriture est plus facilement visible dans cet os, alors voilà, comme entrée en matière. [Kpop/BAP] That's it 1547687788
Lisez-bien, moi je vais dodo~ dodo

That's it

Monsieur Yoo YoungJae
13, avenue Montaigne
75008 Paris


Madame Lucille Maîtrepierre
Le vendredi 6 avril 2021
À Bordeaux


Cher Monsieur Yoo.

Je me souviens de ce jeune homme dont vous me parlez si souvent. Je n'ai jamais connu son nom, et ne le connaîtrait jamais. Malgré tout, je n'en suis pas triste. L'image qu'il m'a donnée de lui restera ainsi toujours aussi pure et fragile qu'avant. Je n'ai jamais éprouvé le désir d'en savoir plus à son sujet, et si cela a été le cas de son côté, il ne me l'a jamais laissé savoir. De toute évidence, il est bien trop tard pour regretter quoique ce soit désormais car, jusqu'à preuve du contraire, votre ami est dans la totale incapacité de me communiquer ne serait-ce qu'un seul mot.
Vous souhaitez apparemment en savoir un peu plus sur moi, et sur la relation que j'entretenais avec votre ami qui vous a si souvent parlé de moi ; et bien soit, j'y consens. La seule personne à qui j'ai jamais conté cette histoire est ma fille, je pense que cela me soulagerai d'en faire part à une tierce personne. Ainsi, je joins à cette lettre le récit de notre rencontre et de ce qui s'en suivis, avec l'espoir que vous n'allez pas vous méprendre sur mes propos.

« Tous les matins, je sortais très tôt de chez moi, dans la banlieue de ma ville à l'Est de Bordeaux pour m'occuper de mon jardin. J'aimais cet endroit plus que tout et j'y mettais tout le soin nécessaire malgré mon manque de temps. En effet, j'avais ma fille qui avait seulement 5 ans alors, et mon travail tout juste obtenu de décoratrice d'intérieur. Alors mon petit coin de verdure n'avait le droit à mes attentions que le matin très tôt.

Le jour de notre toute première rencontre était un de ces matins où je m'étais levée en catastrophe car en retard pour prendre soin de mes plantes. J'avais encore les cheveux détachés, mes chaussons pour marcher dans l'herbe et mon peignoir vaguement attaché sur mon pyjama : en bref, une tenue tout à fait présentable, vous en conviendrez. J'étais donc en train de m'affoler autour de mes fleurs (des pensées que j'avais plantées avec ma fille) quand mon chat sorti de la maison. Voyez-vous, ce n'était pas un réel problème, en tant normal. Mais il était malade, alors il est censé rester à l'intérieur. Mon pauvre petit avait eu une épine plantée dans sa patte, il ne cessait de pleurer.

Pardon, je me perds en élucubrations inutiles. Toujours est-il que mon chat était sorti sans que je ne le remarque, la tête trop plongée dans les fleurs et le terreau. Alors quand je l'entendis miauler, je sursautai et le relevai brusquement pour le retrouver dans les bras d'un jeune homme. Et ce jeune homme, vous l'aurez compris, c'était votre ami. Ce jour là, et je pense que je m'en souviendrai toujours, il portait un costume bleu marine, légèrement soyeux sur les revers, avec une chemise blanche et une cravate d'un bleu un ton plus clair. Ses chaussures étaient parfaitement brillantes, les lacets bien noués et aucun pli sur son pantalon. Ses cheveux étaient légèrement cendrés à l'époque, et son sourire lumineux alors que ses mains un peu caleuses caressaient le pelage de mon chaton.

Il était magnifique, je peux le dire, car ne pas le préciser serait lui manquer de respect. S'il y a bien une chose qui m'a toujours épatée, c'était qu'il était toujours parfaitement présentable, qu'il pleuve, qu'il vente ou même qu'il fasse une chaleur à la limite de la canicule, sa tenue, ses cheveux et son sourire étaient toujours impeccables. Et c'était tout à son honneur. Mais à ce moment là, ce n'était pas du tout ce que je pensais. La seule chose qui résonnait dans mon esprit était « Ce sale étranger caresse MON chat ! ». Je sais bien, je dois vous paraître un peu simpliste, ou peut-être rustre, mais c'était une période très éprouvante pour moi, je ne voulais pas qu'on me vole le peu qui me restait.

Si vous le voulez, je peux vous rapporter mot pour mot les paroles qu'il m'a adressées ce jour-là. Elles se sont gravées en moi sans même que je ne puisse y résister.

« C'est ici un bien joli chat, mademoiselle. Et un bien joli peignoir. »

J'avais terriblement rougi. Je n'avais qu'un seul peignoir, et celui-ci était bleu avec des motifs d'animaux de la savane, ce n'était rien de sérieux. Pourtant, au lieu de me regarder de travers comme le faisait la vieille femme qui vivait dans la maison d'à côté, votre ami m'avait sourit en me tendant mon chat. Je l'avais remercié (pour le chat, pas pour le 'compliment' sur le peignoir) et avait récupéré mon chat pour le prendre contre moi. J'étais donc retournée à l'intérieur pour remettre le chaton dans son panier avant de retourner à mon jardinage. Et à ma grande surprise, le jeune homme était toujours là, à observer le parterre de fleur en se penchant au dessus de la barrière de mon terrain.

« Qu'est-ce qui vous attire tant chez mes fleurs, Monsieur ? Avais-je demandé.
-Pas tellement les fleurs, Madame, mais leur disposition. Vous avez volontairement créé cette forme? Avait-il demandé, légèrement incrédule. »

Pour expliquer, en tant que décoratrice, je me refusais de planter mes fleurs juste en ligne bêtement. Donc, pour cette partie du jardin, elles formaient le kanji japonais « hana », qui veut dire fleur. J'avais trouvé ça intéressant et drôle, alors j'avais laissé courir mon imagination.

« C'est parce que je n'aime pas faire comme tout le monde. C'est bien plus joli ainsi qu'en ligne, n'est-ce pas ?
-Certainement, ma chère. Même si choisir « hana » pour des fleurs est une idée plutôt simpliste. Sur ce, je dois aller au travail. Bonne journée à vous ! S'était-il exclamé en s'en allant, la main s'agitant en l'air.
-Au revoir ! »

Sur le coup, je n'avais pas fait attention au fait qu'il avait su lire le kanji, mais en finissant d'enlever les mauvaises herbes, je m'étais dit qu'il devait être japonais à cause de ses yeux bridés. Mais je n'avais pas eu le temps d'y penser plus, car il était déjà l'heure de préparer ma fille pour l'école.

Pendant plusieurs jours, je n'avais plus pensé à lui. J'étais débordée par les préparations au travail, et l'hiver approchait, je n'avais plus beaucoup de fleurs dont je pouvais prendre soin. Bref, rien ne m'avait fait repenser à ce jeune homme. Pourtant, un soir où je rentrais du spectacle de danse de ma fille, je l'ai recroisé. Il portait encore un de ces costumes qu'il portait à chaque fois, mais il semblait plus fatigué, un peu comme angoissé. Il rentrait sûrement chez lui après le travail. Toujours est-il qu'il a fini par se retourner quand il m'a entendue parler avec ma fille, et il s'est stoppé.

« Oh, mais c'est la dame des fleurs ! Et sa fille, n'est-ce pas ?
-En effet, c'est cela. Et vous êtes le monsieur qui sait lire le japonais. »

Là, il avait rit. Je m'en souviens bien, ça m'avait étonnée de l'entendre sortir un rire si claire alors qu'il semblait si épuisé.
Pour la suite, vous m'en voyez désolée, mais ma mémoire me fait défaut. Il me semble qu'il a joué avec ma fille, lui racontant quelques histoires pendant que je m'occupais de ranger mes affaires. Ils étaient restés dans le jardin, ou dans le salon, je ne sais plus. Puis j'avais couché ma fille et il m'avait saluée en me signifiant que je me trompais sur sa nationalité.

Ainsi, il n'était pas japonais, mais coréen, comme vous me l'avez dit. J'avoue l'avoir soupçonné lorsqu'il me saluait en coréen, mais je n'avais pu en être sûre. Je vais peut-être vous décevoir un peu, mais il ne s'est jamais passé grand chose entre lui et moi. Lorsque je jardinais de bonne heure ou bien que je restais tard le soir dans mon jardin, il passait par là et nous discutions quelques minutes de tout et de rien. Moi, bien souvent, je parlais de ma fille, de mes fleurs et de mon chat. Lui, c'était uniquement son travail et cet ami chanteur qu'il avait. Maintenant, je me rend compte que c'est vous, ce garçon si talentueux dont il aimait autant les chansons.

Pourtant, jamais il ne m'a laissé écouter vos chansons, il disait que c'était son trésor, tout comme je ne parlais pas de certaines choses. Peut-être était-ce cette admiration déroutante qu'il vous vouait qui m'a dissuadée de tenter quoique ce fût de plus avec lui. Nous n'étions que des confidents, en quelque sorte. Lui pouvait laisser échapper son stress et épancher son besoin de parler de vous, et moi, je parlais de ce qui me tenait tant à cœur à quelqu'un s'intéressant vraiment à mes paroles. C'est là l'une des raisons qui m'ont fait l'apprécier autant. Peu importaient les gaffes que je pouvais faire ou les maladresses, peu importait le manque d'intérêt de mes sujets de conversation, il semblait toujours passionné. Et cette qualité, Monsieur, si peu de gens la possèdent...

Si vous tenez à tout savoir, je vais vous raconter une dernière chose, alors. Il s'est passé une période, peu avant que l'on se perde de vue, durant laquelle je ne l'ai plus croisé une seule fois. Pendant trois semaines entières, je me levais toujours tôt pour mes fleurs, je restais toujours tard pour me reposer, pas une seule fois je ne l'ai vu. Pour être honnête, l'inquiétude se faisait de plus en plus une place en moi. Cela me semblait terriblement idiote, insensé, puisqu'il n'était pas vraiment mon ami, ni même mon amant, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Un soir donc, après ces trois semaines, je fulminais seule dans mon jardin en dessinant les plans pour les locaux que je devais décorer. Je laissais sortir à voix haute mes reproches envers cet homme dont je ne connaissais même pas le prénom mais qui me rendait presque folle de mouron.

Et ce fût à ce moment qu'il arriva comme sorti de nulle part. Oui, je sais, cela semble niais, dit comme ça, mais je n'arrive pas à trouver d'autres formulations qui rendent mon sentiment de façon tout aussi juste. Il avait, comme toujours, un de ces costumes de travail et ses cheveux blonds impeccablement coiffés. Il m'avait sourit, gentiment, et m'avait saluée de la main. Je m'étais alors précipitée à la barrière pour vérifier qu'il était bien là, et il l'était. Ce fût ensuite la seule fois où je lui ai proposé de venir à l'intérieur pour discuter. Il était déjà venu, une fois, pour jouer avec ma fille, mais c'était différent. Ce soir-là, ma fille dormait, et il venait rien que pour moi.

Cette soirée, je ne peux pas vous la raconter. Elle restera à jamais mon petit trésor précieux, mon secret si bien gardé. Je l'emporterais dans la tombe tout comme nous nous l'étions promis, tout comme il l'a fait. Sachez juste qu'il ne s'est absolument rien passé de particulier, c'était juste lui et moi, esseulés, isolés, mais plus heureux que jamais. »

Voilà, c'en est tout de notre histoire. Après ce soir-là où il ne m'avait donné aucune explication, je ne l'ai plus jamais revu. J'avais compris que c'était sa façon à lui de mes faire ses adieux, et j'étais heureuse qu'il l'ait fait de cette manière plutôt que de m'annoncer son départ de but en blanc. Cet adieu, c'était comme me laisser la chance de croire qu'il n'avait été qu'un rêve, qu'un mirage, et que mes souvenirs allaient s'effacer au fil du temps. Et ce n'est pas totalement faux. J'ai mis plusieurs jours à vous répondre car je peinais à me souvenir de tout. Veuillez m'excuser pour le manque de détails, d'ailleurs, mais c'est tout ce que je peux vous offrir.
En retour de ce maigre service que je vous rend, j'aimerais vous demander un service en retour. Si vous pouviez aller déposer la carte que je joins sur sa tombe, ainsi qu'un bouquet de gerberas, je vous en serais éternellement reconnaissante. C'était ses fleurs préférées, j'en avais cultivé pour lui.
Je vous remercie énormément de m'avoir contactée, même si la nouvelle a été douloureuse pour moi aussi. Toutes mes condoléances, mon cher monsieur, et mon respect, ainsi que ma gratitude pour être resté auprès de lui si longtemps alors que moi je l'avais abandonné.
Avec gratitude,
 
 Lucile.


YoungJae referma la lettre et la posa sur la table devant lui. C'était si douloureux de voir à quel point ils s'étaient aimés sans même qu'ils s'en soient rendus compte. Ce récit lui laissait le goût amer du regret dans la bouche et un sentiment de gâchis.

« YoungJae, est-ce que ça va aller ?
-Hum, je pense. Ça ne rend pas le choses plus dures, ni plus simples. »

JunHong s'approcha de son ami et lu la lettre, lui aussi. Après sa lecture, il leva le regard vers HimChan qui avait par dessus son épaule et il exprima tout ce qu'il ne pouvait pas dire à voix haute avec son regard. C'était doux, mais triste, profondément triste. Elle ne viendrait même pas visiter sa tombe, elle ne viendrait pas elle-même déposer sa lettre, elle ne viendrait pas poser le bouquet de fleurs. Rien. Juste du silence, encore une fois. Comme toujours, et ce jusqu'à la fin, il n'y aura jamais rien entre eux. JunHong trouvait ça révoltant, mais c'était leur choix à tous les deux, et il ne pouvais rien redire à cela. De toute façon, cela ne ferait que rendre les choses difficiles pour Lucille si elle venait.

HimChan posa sa main sur l'épaule du plus jeune et l'emmena dans le salon pour laisser YoungJae penser seul.

« Ne t'inquiète pas, JunHong, ça va aller pour lui. Il s'en remettra. Il est fort, tu sais.
-Je sais, je sais, mais je m'inquiète quand même. Il souffrait déjà de son amour à sens unique, mais depuis DaeHyun est décédé, j'ai l'impression que ce n'est que de pire en pire. Il ne sourit plus, ne mange presque pas, il a même arrêté de chanter...
-Bien sûr, chéri, mais tu le comprends, nous aussi, nous sommes tristes. Notre ami est mort, ça sera long pour s'en remettre, ça n'en sera que plus long pour lui. Jun, tu pleures ? Demanda doucement HimChan en se penchant vers son petit-ami qui avait baissé la tête.
-Oui. Je-... J'étais persuadé que je pourrais l'aider, qu'après le décès de mes parents, je savais ce que c'était, mais on ne sait jamais, n'est-ce pas ? C'est comme l'histoire d'amour de DaeHyun et Lucille. À cette époque, il était persuadé de savoir ce qu'était l'Amour avec un grand A, et pourtant, alors qu'il l'a eu sous les yeux si longtemps, il l'a laissé passer, comme ça. Il s'en est rendu compte trop tard. Maintenant, elle vivra pour toujours avec ce sentiment que quelque chose de merveilleux lui est passé à côté. C'est triste.
-Oui, mais elle est heureuse, maintenant. Tu te souviens quand on est allés poster la lettre chez elle ? Elle avait un jardin fleurit avec une maison coquette, un chat, et il y avait le nom de son mari sur la boîte aux lettres. Elle a manqué l'amour de sa vie, certes, mais elle est heureuse avec ce qu'elle a, et c'est ce qui compte.
-Tu crois que DaeHyun l'avait compris, lui ?
-Oui, sûrement, bébé, sûrement. Ne te fais plus de soucis, d'accord ? Ils sont tous les deux en paix, le rassura HimChan en le prenant contre lui. »

JunHong sourit un peu en repensant à son ami perdu. Oui, il devait avoir compris. Il avait vécu sans regret, et c'était tout ce qui importait, désormais.

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