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 [Nouv] ♦ Les Sept Frères.

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Rika

Rika

Messages : 66
Date d'inscription : 10/02/2015

[Nouv] ♦ Les Sept Frères. Empty
MessageSujet: [Nouv] ♦ Les Sept Frères.   [Nouv] ♦ Les Sept Frères. EmptyLun 13 Avr - 14:42

Je vous présente l'une de mes rares 'longues' nouvelles. :dies: ( J'écris des nouvelles très courtes moi normalement a serious orange. )
Et euh donc euh. Je n'ai rien à ajouter. Juste que personnellement je ne l'aimais pas trop, mais une amie aimait bien. 🥔
Vous n'aurez qu'à me donner votre avis ici. a serious orange.
( Oh et aussi, je ne me suis pas relue.  cute:  )

LES SEPT FRÈRES

Il était une fois sept frères.

Le tout premier, l'aîné, était espiègle, très aventureux, et entraînait souvent ses frères dans de terribles péripéties. Il était leur leader, et tout le monde dans la famille le respectait (excepté le cinquième frère qui s'en fichait éperdument).

Le deuxième, très peureux, était timide et faible physiquement, et était probablement celui qui s'évanouissait le plus souvent durant leurs aventures.

Le troisième, le plus petit, était malgré cela une batterie vivante, le plus énergique de tous, et s'entendait à merveille avec le premier frère.

Le quatrième, le plus créatif, et aussi le plus calme, était, contre toute attente, très attiré par ses escapades. Ces dernières, disait-il, lui donnaient de l'inspiration pour ses peintures.

Le cinquième, un étrange spécimen, était sans aucun doute le plus réticent à quitter la maison ; il s'entendait aussi bien avec ses frères et le monde extérieur qu'un arbre peut s'entendre avec un feu.

Le sixième, rêveur, était celui qui se perdait le plus souvent ; régulièrement, on le retrouvait à l'opposé total de l'endroit où se trouvaient ses frères.

Le septième, le petit dernier, était quelqu'un de très malade. Contrairement au second qui était simplement faible physiquement, lui possédait nombre de maladies, mais se forçait malgré tout à se joindre à ses frères, simplement pour leur faire plaisir. Souvent, il rentrait à la maison exténué, incapable d'aligner deux mots, toussant.

Les joyeux camarades jouaient la majeure partie du temps dans la forêt qui se trouvait non-loin de chez eux. À l'intérieur de cette forêt se trouvait - paraît-il - des loups. Mais personne n'avait jamais pu corroborer cette affirmation. Ce qui était sûr, cependant, c'est qu'il y avait de grandes pentes, un ruisseau qui traversait tout le bois, passant par un lac entouré de plantes encore à ce jour inconnues des frères. Ils les appelaient simplement les Plantes Sans Nom.

Un jour, les sept frères partirent à l'aventure un soir d'été - il était terriblement tard, et pourtant l'aîné avait réussi à les convaincre. Les voici donc dans la forêt, dont les arbres cachaient le peu de lumière restante, rendant l'expédition difficile. Le deuxième tremblait, ayant peur du noir, contre toute attente, bien évidemment.

Très vite, les frères remarquèrent qu'ils n'étaient plus que six - le sixième avait disparu.

« Je vais le chercher ! », déclara le troisième avant de s'éloigner du groupe en courant, sautant de temps à autre par-dessus une racine, un rocher.

Le groupe de cinq continua sa marche sans plus se soucier d'eux. Peu de temps s'écoula avant qu'ils n'entendirent un hurlement long, très reconnaissable - un loup en était, sans aucun doute, le propriétaire. S'ensuivit peu après le cri faible, étouffé, du deuxième, qui déjà commençait à vaciller, la panique le gagnant. L'aîné vint bien vite à sa rescousse, le soutenant.

Ils continuèrent donc leur marche, l'aîné et le deuxième en queue de groupe. Lorsque le quatrième, le cinquième et le septième se retournèrent, ils réalisèrent qu'ils avaient disparu.

Ils s'arrêtèrent alors, terriblement inquiet - enfin, le cinquième n'y portait que peu d'importance, se plaignant simplement qu'ils allaient devoir les attendre, ce qui les ferait donc rentrer plus tard. Le septième profita de cette pause pour s'asseoir parterre, tentant de reprendre sa respiration. Le quatrième scrutait le chemin qu'ils venaient de parcourir, à la recherche de leurs deux frères.

Jamais ils n'apparurent dans son champs de vision.

Le groupe décida donc de rebrousser chemin, priant pour retrouver leurs frères à la maison.
Sur leur chemin, le quatrième aperçut, une fleur, ma foi, des plus ravissantes. Il la fixa longuement, avant de s'asseoir devant, sortant son carnet de croquis d'une de ses grandes poches, et de commencer à dessiner.

« Continuez sans moi, je vous rejoindrai. »

Les deux acquiescèrent et reprirent leur chemin.

« Mon grand-frère marche affreusement vite. », pensa le septième, tandis que la distance entre lui et le cinquième s'agrandissait dangereusement. Bientôt, il perdit de vue son frère. Il tenta de l'appeler, mais il n'obtint aucune réponse.

Il s'arrêta alors en plein milieu du chemin, et fixa le sol. Il était tout seul. Et il n'aimait pas cela. Il voulut attendre ici qu'un de ses frères le rejoignent, mais il ne le put - un nouvel hurlement ce fit entendre, bien plus proche. Il y avait un loup. Tout près.

Juste derrière lui, en vérité, à en juger par les bruits de pas.

Et il courut. Il ne voulait pas mourir. Il avait lutté contre sa fragilité durant douze ans déjà, il refusait de mourir ainsi. Il courut, il courut, ses poumons étaient en feu, un goût de sang lui montait à la bouche, mais, éventuellement, il parvint à sortir de la forêt. Il s'écroula quelques dizaines de mètres plus loin, juste devant sa maison.

Le lendemain matin, il était dans son lit. Il se glissa discrètement hors de ce dernier, et, en quittant sa chambre, il remarqua qu'un étrange calme régnait dans la bâtisse. Il s'approcha lentement du salon, et aperçut alors un policier. En écoutant la discussion qu'il avait avec sa mère, il apprit la chose suivante :

Tous ses frères étaient morts.

Le sixième, suivant sont chemin seul, serait apparemment tombé dans le lac - le malheureux ne savait pas nager. Fort vite, le troisième le trouva et le vit s'agiter frénétiquement dans l'eau, alors, ni une, ni deux, il sauta dans le lac. Le plus petit ne parvint cependant pas à tirer son frère hors du lac - ses petits bras ne le lui permettaient guère. Il tenta alors de sortir du lac pour chercher quelque chose qui lui permettrait de tirer son frère hors de ce pétrin ; mais, lorsqu'il quitta l'eau, en plein dans les étranges plantes, il perdit connaissances pour d'obscures raisons et retomba dans l'eau. Finalement, on retrouva leurs deux corps noyés.

Le deuxième, quant à lui, aurait trébuché, entrainant l'aîné dans sa chute. Lorsqu'ils parvinrent à se relever, ils avaient perdu leurs autres frères, et l'aîné s'était tordu la cheville. Il tenta malgré tout de soutenir le second qui tremblait encore comme une feuille. Finalement, il moururent simplement : un loup les trouva et déchiqueta leurs corps.

Le quatrième, lui, semblait être mort transpercé par un objet encore non-identifié, car la blessure qu'il possédait ne correspondait à rien de courant. Tout ce que l'on retrouve près de lui fut son crayon et son carnet, sur lequel était dessiné la fleur qui avait attiré son regard. Ce qui avait attiré le regard des policiers, c'était la ronce qui enveloppait la fleur. Elle avait été dessinée avec du sang.

Quant au cinquième, le mystère demeurait entier. Son corps avait été retrouvé allongé sur le sol, les mains posées sur sa poitrine, à la manière d'un corps dans son cercueil. Aucune blessure, extérieure comme intérieur, n'avait pu être trouvée. Et pourtant, son cœur ne battait définitivement plus. Les médecins exploraient les pistes de la crise cardiaque ou autre...

Une semaine plus tard eut lieu l'enterrement des six frères. Il se sentit presque obligé d'aller voir le corps du cinquième dans son cercueil qui ne tarderait pas à être enterré. Il semblait si paisible... On aurait presque dit qu'il dormait. Il posa une main sur sa joue, et pleura.

Il n'avait pas prévu que le cinquième allait ouvrir les yeux, attraper son poignet pour le ramener vers lui, puis l'étrangler.
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